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Culture 2.0 (contrat culturel de Loïc Goyet)

27 mars 2009

Ma conclusion

Quand je vois tous les thèmes différents que j'ai vu, tout les acteurs/musiciens/perfomeurs incarnant un personnage ou message, tous les modes d'expressions... Je me dis que la culture est immensément profonde, qu'elle n'a pas de limite et que c'est ce qui fait sa beauté. Je suis admiratif de toutes ces femmes et tout ces hommes qui au détriment de leur confort matériel font vivre ces modes d'expressions si essentiel à l'humanité. Je n'ai pas forcement pris goût à la culture avec ce contrat tout simplement car j'ai la conviction que ce goût et ce sens critique sont en nous dès notre naissance. Mais ce que j'ai vu, entendu ou vu ne peut que m'enrichir et renforcer ma personnalité. Alors je me rend compte que cette culture qui gravite tout autour de chaque individu dans une société, est un élément de survie et que je ne pourrais m'en passer...
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27 mars 2009

Le Livre : La Maison et le Monde écrit par Rabindranath Tagore

La maison et le monde écrit par Rabindranath Tagore, est un récit à trois voix qui se croisent et se répondent : Bimala, Nikhil et Sandip prennent à tour de rôle la narration donnant un récit riche. Au début du XXème siècle, Nikhil et Sandip sont deux amis mais pourtant ils incarnent deux visions très différentes de l'Inde. Le premier est très sensible à la culture anglo-saxonne et cherche l'indépendance de son pays dans la modération. Sandip est lui un dirigeant du swadeshi un mouvement nationaliste indien qui vise à rejeter les biens commerciaux étrangers, c'est un personnage beaucoup plus violent mais qui agit avec beaucoup de passion. Au milieu de ces deux personnages se trouve Bimala qui est la femme de Nikhil. Elle va être poussée par son mari à sortir de sa maison pour découvrir le monde et s'émanciper. De cette manière elle va découvrir le swadeshi et l'on va suivre l'éveil des sentiments de Bimala. Cette dernière va donc petit à petit rallier la cause du swadeshi en étant envoûtée par le charme et la prose lyrique de Sandip. Nikhil va quand à lui perdre sa femme petit à petit en suivant ses principes et en la laissant libre. L'écriture est très lyrique, Tagore use de métaphores pour nous démontrer la folle passion de sandip, la sagesse de Nikhil ou l'éveil de Bimala. L'auteur nous dresse avec son personnage un portrait de la femme indienne moderne touchante. En montrant l'émancipation de Bimala, il arrive mêler tradition et modernité. Les trois personnages vont donc au sein de la maison débattre du monde. Bimala va donc faire des choses au nom du swadeshi et sous l'autorité de Sandip, dont elle va regretter. Elle va donc au final tout perdre, passion pour Sandip, pour le bande mattaram (l'hymne du swadeshi), et elle n'arrivera pas à reprendre goût à la vie. Sandip va quant à lui perdre la femme dont il était tombé amoureux et se verra chassé de la maison. Nikhil va lui perdre l'amour qu'a sa femme pour lui et va perdre la vie (on le suppose) peut avant de quitter sa maison. Ce drame dont la scène était la maison ne pouvait donc se terminer que par la fuite de tout les protagoniste de ce décor. J'ai trouvé ce récit magnifique et touchant, l'auteur arrive vraiment à nous faire partager les sentiments des trois personnages, qui sont tous très touchant avec des traits de personnalité très intéressants. Enfin ce livre est une invitation au voyage et à la complexité de la culture indienne, certaine choses nous échappent en tant qu'occidentaux mais on se laisse immergé jusqu'au dépaysement total.
27 mars 2009

L'interview de Christophe TURPAULT

Après le spectacle du Jazz Chamber Orchestra, j'ai décidé d'aller voir la personne qui s'occupait du son et de la lumière lors de ce concert, car ingénieur du son était un des métiers que j'aurais beaucoup aimé faire. Après avoir gentiment accepté de m'accorder de son temps, Christophe TURPAULT m'apprenait que son véritable métier était celui de régisseur. Son travail consiste donc à accueillir les compagnies dans les théâtres, et de s'occuper du son, de la lumière et des décors. Monsieur Tourpault travaille notamment pour le Jazz Chamber Orchestra : dans ce spectacle il a conçu les lumières et n'a pas fait de balance car pratiquement aucun instruments utilisait d'amplis. Pour lui, une journée type commence par la réception de la compagnie et l'installation du matériel (décors, amplis, lumières etc). Ensuite il doit faire avec les acteurs ou les musiciens les balances de sons et les tests lumières et enfin il intervient sur le son et la lumière durant le spectacle. Christophe TURPAULT travaille pour plusieurs théâtres comme le Théâtre en miettes, le Théâtre Simone Signoret ou le TNBA. Il travaille aussi pour quelques compagnies. Pour trouver du travail, il est contacté par les compagnies ou alors il fait des réunions avec les théâtres qui lui demandent s'il est disponible pour chaque spectacle. Ce régisseur n'a pas fait d'études particulières pour connaître son métier, il a tout appris sur le tas en assistant d'autres professionnels. Ses contrats de travail sont des TUC qui sont pour simplifier, des emplois aidés. En ce qui concerne le matériel il est le même quelques soit le théâtre, mais le nombre d'intermittents varie selon le théâtre et le spectacle (de 1 à 30). Par rapport au statut des intermittents des spectacles, Christophe TURPAULT est très engagé. Il se dit militant et va beaucoup aux manifestations (il allait se rendre notamment à celle qui était organisé la semaine suivant notre entretien). Ses objectifs dans son engagement sont un autofinancement du métier et un statut d'intermittent qui rentre parmi les ASSEDIC. Enfin avec le débat sur la loi Hadopi et la riposte graduée qui fait beaucoup de bruit actuellement, je décidais d'interroger mon interlocuteur sur le téléchargement illégal. Pour lui, il existe des alternatives contre le téléchargement illégal mais qui ne sont pas mises en place de manière efficace. Ce fléau n'a pas d'incidence directement sur son travail, mais le téléchargement de films par exemple pousse les gens à ne pas venir voir de spectacles. Un grand merci à Christophe TURPAULT pour le temps accordé.
27 mars 2009

Troisième spectacle

Le Jazz Chamber Orchestra invite... - Concert Jazz Chamber Orchestra: Alain Barrabes, Fred Lasnier Jean-Luc Pareau Pascal Quennehent mis en scène par le Jazz Chamber Orchestra Théâtre en Miettes 12 Mars 2009 Après une performance et une pièce de théâtre, mon troisième spectacle allait être un concert. Encore une fois au théâtre en miettes, j'allais donc voir se produire le Jazz Chamber Orchestra. Normalement le JCO devait donner en représentation 4 soirs de suite le spectacle "Le Jazz Chamber Orchestra vous conte Basie". Mais l'un des membres du groupe s'étant blessé, il fallait tout revoir... Alors les trois membres valides (plus le membre blessé qui accompagnera quelques fois au chant ses camarades) ont invités des musiciens différents pour chacune des soirées. Ce jeudi 12 mars était donc invités Christian Vaudecranne (soprano) et Thierry Bourguignon (un des meilleurs joueurs de washboard du monde), mais le Jazz Chamber Orchestra commençait seul le spectacle. Composé d'un saxophoniste/pianiste, d'un joueur de banjo, d'un contre-bassiste et d'un blessé donc ; la troupe nous joue pour débuter quelques uns de leur morceaux. Mêlant le jazz aux chansonniers, la musique est savoureuse et les paroles hilarantes. Les musiciens se muent aussi en acteurs avec leurs comiques de gestuelles et de situations. Puis arrive enfin les deux invités, la musique change radicalement (tout en restant dans le jazz) puisque on passe dans un registre Duke Elligtonien. Les musiciens se font plaisir et ça se ressent, le concert ressemble presque à un boeuf en public tellement il y a cette idée de jouer avec des amis comme ça, pour rien. Puis l'on fait passer des paroles dans le public et tout le monde chante ensemble. Le partage avec le public est énorme et la frontière imposée par la tribune presque effacée, d'autant plus que Christian Vaudecranne va distribuer au public des percussions pour accompagner le groupe, Thierry Bourguignon prête son washboard, et j'assiste à mon premier "concert participatif". Au bout d'un moment plus personne est dans le rythme, et ça devient un magnifique vacarme ou tout le monde rit et chante. Christian Vaudecranne va dans le public pour jouer un morceau d'amour à une spectatrice. On verra aussi des instruments improbables comme des jouets en plastique servant d'instruments solistes. Le concert ne sera arrivé à son terme qu'au bout de trois rappels et deux heures et demi de spectacle. Il y avait peut être "tromperie sur la marchandise", mais on a pas perdu au change, lorsque je suis sorti du théâtre j'étais émerveillé par tellement de partage et d'amour pour la musique. Du jazz plein la tête pour le reste de la semaine, j'y retournais une deuxième fois, samedi soir, avec toute la famille. Un spectacle un peu différent car avec d'autres invités mais l'esprit était le même et l'enchantement avait aussi fonctionné.
27 mars 2009

Deuxième spectacle

Dans le regard de Lou - Théâtre Compagnie Loufried: Isabelle Fruleux et Thomas Savy mis en scène par Isabelle Fruleux Théâtre en Miettes Jeudi 5 Mars 2009 Nouveau spectacle, nouveau théâtre (le théâtre en miettes) et première pièce : "Dans le regard de Lou". Lorsque l'on se place, la scène est noire, mais quand les lumières s'allument, on aperçoit une femme pensive assise sur un fauteuil, et un homme avec un saxophone. La femme, Lou Andreas-Salomé est une psychanalyste allemande de la fin du 19 ème siècle - début du 20 ème siècle. Elle va pendant 45 minutes environ raconter au public son histoire d'amour impossible avec le poète autrichien Rainer Maria Rilke (que l'on suppose être le musicien). Lou va tout d'abord nous narrer sa fascination pour l'artiste qu'est Rainer, pour la précocité de ce dernier qui est de 16 ans son cadet. Elle va tenter de percer à jour sa créativité, et son regard des choses. De la quintessence de cette amour va naître la peur pour Lou de nuire au développement artistique de Rainer. De l'union Lou va nous décrire la séparation et l'horrible détresse qui en suit. Elle nous délivrera toutes les ivresses et les débordements de son coeur, Jusqu'au jour ou les deux êtres vont se revoir pour la première fois depuis la séparation, mais qui ne mènera à rien. Dans cette pièce, seule Lou nous parle ; elle va faire part au spectateur de sa vision de l'amour et de la complexité des relations, ainsi que de la découverte de l'autre. Elle va disséquer son coeur devant nous, pour montrer la force dévastatrice de l'amour. Lou va aussi nous faire part de ses peurs sur la création artistique de son amant, du processus d'évolution jusqu'à la maturité de l'artiste, et de ses angoisses concernant sa place dans la création de Rainer. "Dans le regard de lou" nous montre une femme libre, face à ses doutes, ses craintes et ses angoisses, face son amour salvateur. Pas vraiment un monologue, puisque le musicien donne en quelques sorte la réplique à la psychanalyste. Pour nous démontrer l'évolution artistique de Rainer, Lou est d'ailleurs appelée plusieurs fois dans la pièce à nous lire des poèmes de l'artiste. Sombre et touchant, ils vont tout au long de la pièce confirmer les craintes de Lou à propos de Rainer : de ses début prometteurs jusqu'à la confirmation. La pièce m'a vraiment troublée, car elle pose et tente de répondre à une question que j'ai toujours chercher à élucider: "Qu'est-ce que l'amour ?". J'ai regretté le manque d'impact sur le spectacle du musicien Thomas Savy. Par contre Isabelle Fruleux, qui incarnait Lou était réellement impressionnante, elle dégageait une telle intensité qu'il en devenait intimidant de la regarder. Au final, la pièce pose de bonnes questions, appuyées par la prestation de l'actrice.
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27 mars 2009

Premier spectacle

Yes Igor contre la guitare - Le grand combat - Performance Collectif Yes Igor: Monsieur Gadou, Isabelle Jelen, Pierre Lachaud, Bruno Lahontâa, Dominique Pichon mis en scène par Yes Igor Le TNT Vendredi 30 Janvier 2009 Lorsque l'on arrive pour se placer, nous somme tout de suite confrontés à la pierre angulaire de la performance à venir : quatre guitares suspendues, branchées et mises en valeurs par des lumières verticalement placées par rapport aux objets concernés. Cette disposition nous montre ainsi une sacralisation, une bénédiction de l'objet. Les artistes arrivent d'ailleurs humblement face à l'instrument. Le premier performeur arrive d'ailleurs portant un casque de moto, se dénudant de toute identité face aux guitares, et frappant la tête contre la guitare pour montrer le sacrifice de la guitare, dans la vie de tout les jours comme dans le spectacle a venir. Et c'est donc une véritable torture passionnée dans un tumulte sonore, ou le spectateur souffre à place des objets, et appréhende les sons à venir des chocs entre l'instrument musical et les instruments de souffrances. Petit à petit les objets conçus pour la souffrance sont remplacés par des objets beaucoup plus communs à notre existence. Tout de suite on voit que la guitare est placée dans un cadre quotidien, remplaçant d'autres objets dans son utilisation et montrant son omniprésence. Est-ce pour ce son si dure qui nous montre la brutalité de notre vie étriquée derrière un quotidien de plus en plus codé ? Est-ce pour cette forme qui offre des possibilités et des analogies illimitées pour nous représenter et nous montrer devant un miroir ? Dans tout les cas, les spectateurs se prennent au jeu face à l'intense absurdité des situations qui nous pousse à se foutre de notre société. Mais Yes Igor va beaucoup plus loin et va même directement se confronter physiquement à la guitare pour mettre en scène les actions les plus primaires de notre espèce et indépendante de notre société : le sexe, la nourriture, le mouvement, la guerre. Dans ce qu'il y a de plus vital, nous retrouvons encore la guitare. Ce qu'il y a de paradoxale c'est que pour les artistes, dans notre rapport à la nature, nous retrouvons encore l'instrument ; un produit issu de la société industrielle, mais la violence de l'instrument dans son parfaite harmonie n'est elle pas aussi un élément primaire ? A force on remarque que ce spectacle, on l'on voit des guitares souffrir, s'entrechoquer, se déformer etc. n'est qu'une ode pour cet instrument, en la mettant au coeur de tout ce qui caractérise notre humanité. Pour le symboliser le spectacle se termine de la plus belle des manière : un des artiste à d'accroché sur lui, les 4 guitares principales qui ont servies pour la performance ; et il gesticule afin que les guitares poussent un dernier râle ; comme pour nous confirmer que la guitare est plus ancrée dans l'humanité que ce que l'on pourrait le penser. Personnellement j'ai apprécié le spectacle, drôle et choquant ; il m'a fait souffrir, car je suis moi même guitariste et la vue de la maltraitante de ces guitares m'ont un peu fait du mal mais m'a surtout touché. Je ne sais pas si j'ai extrêmement bien compris ce spectacle mais du sens que j'en ressens, je trouve la performance très intéressante et inédite. Au final, je ne vois qu'un seul point négatif : la durée, car le spectacle n'a duré qu'un peu moins de 45 minutes, et je trouve cela trop court, ce qui est finalement bon signe.
27 mars 2009

Bienvenue dans le contrat culturel de Loïc GOYET

Bienvenue ! Vous êtes entrain de parcourir le contrat culturel de Loïc GOYET. Mais qu'est-ce que le contrat culturel ? C'est un travail à rendre dans le cadre de la première année de DUT Publicité. L'objectif est de rédiger un dossier dans lequel les étudiants font un compte rendu de 3 spectacles, d'un livre et d'une interview d'un intermittent du spectacle. Tout cela dans le but de faire découvrir aux étudiants le monde artistique et du spectacle, ainsi que d'autres cultures ou modes d'expressions. Le contrat peut être rendu sous plusieurs formes différentes, selon le gré de l'étudiant. Pour ma part j'ai décidé de rendre ce travail sous la forme d'un blog pour plusieurs raisons. Tout d'abord j'ai décidé de faire partager mon travail et mes découvertes à tout le monde, pour que mes expériences puissent bénéficier à tous. On appel cela sur internet le web 2.0, d'où vient donc le nom de ce blog. Cette forme a aussi des aspects écologiques non négligeables, évitant l'utilisation de papier et d'encre. C'est un travail qui dans la mesure du possible, essaye d'être éco-responsable. Enfin en cette période de forte mobilisation du monde de l'éducation et des nombreuses suspensions de cours qui en résultent, le blog est un support flexible qui peut être transmis autrement que de main en main. Je vous souhaite donc une bonne visite en espérant vous faire partager ma passion et mon enthousiasme.
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Culture 2.0 (contrat culturel de Loïc Goyet)
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